2 REGARDS PHOTOGRAPHIQUES

Du samedi 9 novembre au dimanche 22 décembre 2024

La galerie du Chemin renoue avec son ouverture à la photographie comme un art à part entière.
 C’est la connivence fortuite de « 2 regards photographiques » que souligne la présente exposition. Ces deux artistes, avec l’un comme l’autre une parfaite maîtrise technique et une totale sincérité esthétique, placent le mouvement (du sujet / de l’objectif) et l’imaginaire (du regardeur, celui de l’artiste / celui du spectateur) au cœur de l’art de l’image fixe et réaliste qu’est la photographie. Le résultat est passionnant, sensible et original.


Plus de 50 clichés, surtout en noir et blanc, seront présentés au public sur quatre salles : 

  • Cinq séries de Léo LISBONA (né au Mans en 1987, ayant déjà exposé en Sarthe et vivant au Québec depuis 2022) : « A la Henderson », «  L’Hiver en couleurs », « Double exposition », « Série noire » et « Danse des silhouettes ». 
  • Deux séries de Sophie PATRY (née en 1972, une figure reconnue de la scène photographique française actuelle) accompagnés en outre de trois autoportraits : « Darkness »   et « People ».

VERNISSAGE DE L’EXPOSITION EN PRESENCE DE SOPHIE PATRY : SAMEDI 9 NOVEMBRE A PARTIR DE 18 HEURES

ACCUEIL DU PUBLIC CHAQUE WEEK-END DE 15-19 H  (ET EN SEMAINE SUR RDV) JUSQU’AU DIMANCHE 22 DECEMBRE 2024

WEEK-END DES SAMEDI 7 – DIMANCHE 8 DECEMBRE : A L’OCCASION DE LA 6e EDITION EUROPEENNE DE LA « FETE DE LA GALERIE » LEO LISBONA, PRESENT A JUIGNE-SUR-SARTHE, DEDICACERA SES PHOTOGRAPHIES ET SON CATALOGUE « CARNETS DE MONTREAL »
 
DERNIER WEEK-END DE L’EXPOSITION : LEO LISBONA SERA AUSSI PRESENT LES DEUX APRES-MIDI A LA GALERIE DU CHEMIN.

LEO LISBONA

Léo LISBONA est né au Mans en 1987. Déjà bien connu des visiteurs de la galerie, où il a exposé en solo dès 2021. Depuis 2022, il a choisi d'aller se perfectionner au Québec, d'où nous proviennent les images de cette exposition. Il a reçu le Premier Prix du Concours Hommage à Alexander Henderson organisé par le musée McCord-Steward de Montréal, où sa photographie a été exposée (2023); ainsi que le Prix du Meilleur portfolio de l'Association Canadienne des Professionnels de l'Image. 

Sophie PATRY

Sophie PATRY est née en 1972 dans el Val-d'Oise, et vit aujourd'hui à Auvers-sur-Oise. Figure reconnue de la scène photographique française actuelle, elle participe à de multiples expositions en France et à l'étranger (Europe et États-Unis) et collabore régulièrement avec des écrivains ou des poètes (Jean-Michel Maubert, Gérard Cartier, Hervé Martin, Anne Dujin, Bernard Chambaz, Pierre Bergounioux, Louis-Jacques Suignard). Elle a aussi été honorée d'articles parus dans les revues Beaux-Arts et Miroir de l'art.

La galerie du Chemin présente deux séries de Sophie PATRY, « Darkness » et « People », ainsi que trois autoportraits. Ses photographies, le plus souvent prises en Bretagne ou en Normandie, ne portent volontairement pas de titre.

  • « Darkness »

« Monstres enfantés par les arbres, les rivières, demeures hantées… » (Louis Tartarin)

La série « Darkness » révèle le pouvoir évocateur de la photographie de Sophie Patry. Ses Paysages fantastique sont pris dans une farandole de contrastes de valeurs et de formes répliquées, démultipliées ou étirées; ils vibrent ainsi, dans de somptueux noirs et blancs aux mille nuances, à l’unisson de la lumière… et de l’obscurité. 

Paysage intérieurs ou paysages de l’âme, ici le paysage réel s’estompe sous l’effet d’un « sfumato subtil » (Frédéric Cubas-Glaser). Cela entraine notre regard au coeur d’« un rêve éveillé couvert d’un brouillard léger où la vie révèle son existence aux rythmes syncopés des pas qui sillonnent le temps » (Martine Chapin).

 

  • « People »

« Au coeur incandescent de l’émotion, là où le réel s’ajourne au profit d’une espèce de songe intemporel… » (Ludovic Duhamel)

Dans sa série « People », Sophie Patry pousse plus loin encore son exploration et son interrogation sur les limites du visible. La fragilité des êtres et des corps est révélée par l’instabilité foncière de leur statut au sein de l’image.

Ici, l’artiste « capte les corps en mouvement, qui s’approchent ou s’éloignent, ou qui sont là, apparaissant / disparaissant dans une forme de stase, on sent dans ces silhouettes une intensité vibratoire, entre densité des présences et déflagration à venir » (Jean-Michel Maubert).

Spectrales, les photographies de personnages de Sophie Patry attestent du fugitif de notre humaine condition.